Les signes cliniques
Ils peuvent être très évocateurs
Ils peuvent suffire au diagnostic
Ce sont des données qui, dès l’examen initial, peuvent être assez évocatrices pour orienter le diagnostic. Il faut rappeler qu’il n’existe en règle générale aucun symptôme allégué par le patient et qu’il s’agit, en dehors des bilans de dépistage, de signes découverts au cours d’un examen systématique.
C’est la mesure phare qui a dominé pendant longtemps le diagnostic. Elle ne constitue de nos jours qu’un élément du panel.
Il visualise l’aspect de l’émergence du nerf optique dans la cavité vitréenne, c’est ce qu’on appelle la papille optique.
C’est la méthode de visualisation de l’angle irido-cornéen, dont le degré d’ouverture définit le type de glaucome.
Que faut-il retenir en pratique ?
La reconnaissance et le diagnostic d’un glaucome n’est souvent pas oeuvre aisée au début de l’évolution, car les signes peuvent être ténus. C’est pourtant à ce stade qu’il faut faire la preuve de l’atteinte du nerf optique et mettre le traitement afin d’enrayer l’aggravation inéluctable de la maladie. Nous disposons à l’heure actuelle de nombreuses stratégies d’exploration et de traitement parmi lesquelles le patient peut se perdre. Aussi, nous avons rédigé un synopsis résumant quelques points fondamentaux concernant le dépistage, le suivi des sujets atteints, et leur traitement.